La journée était déjà bien entamée lorsque Marie arriva à la cabane isolée au fond de la forêt. Elle avait reçu une lettre anonyme l’invitant à venir sur place, promettant des réponses à ses questions les plus profondes. Mais en arrivant, elle comprit que quelque chose n’allait pas. La cabane semblait abandonnée depuis des années et les arbres qui l’entouraient semblaient se pencher vers elle, menaçants. Marie avait le sentiment d’être observée, mais elle ne pouvait pas partir sans avoir obtenu des réponses.
Au fil de la journée, Marie fouilla la cabane de fond en comble, mais elle ne trouva rien qui puisse expliquer cette invitation mystérieuse. Elle avait l’impression que le temps s’écoulait différemment ici, que chaque minute durait une éternité. Le soleil déclinait lentement dans le ciel, jetant des ombres inquiétantes dans la forêt. Elle entendait des bruits étranges, des craquements, des chuchotements, mais elle ne pouvait pas déterminer leur source. Marie commençait à se sentir prise au piège, comme si les arbres de la forêt l’avaient capturée.
Soudain, le silence se fit. Les bruits étranges cessèrent, les ombres disparurent. Marie regarda autour d’elle, intriguée. C’est alors qu’elle comprit qu’elle avait été piégée. Elle n’avait jamais été invitée à la cabane, mais attirée dans ce piège diabolique. Les arbres qui semblaient la menacer étaient en fait là pour la protéger. Elle avait été la proie de sa curiosité. Marie comprit trop tard que ses questions les plus profondes étaient dangereuses, qu’elles auraient dû rester enfouies en elle. Elle hurla, mais personne ne l’entendit jamais.

